Kamui No Ken

Publié le par NeoJin



Aujourd'hui, j'ai décidé de faire un petit article sur une des grandes oeuvres de l'âge d'or du manga, Kamui No Ken, ou l'épée de Kamui chez nous, sorti au Japon en 1985 après de longues années de production et qui a été réalisé par Rintaro, un des pionniers de l'anime avec les geant Myazaki ou Takahata.
Rintaro est en effet un des grands de cette époque et est connu du grand public français principalement  pour la série Astro le Petit Robot, première série télévisée créés par le maître Osamu Tezuka, puis pour la série Captain Harlock  plus connu en France sous le nom d’Albator qu’il signe en 1978 pour la société Toei , avant de signer la série Le roi Léo que Disney adaptera sous le titre Le roi Lion en 1994. Toujours pour le compte de la Toei, il signe Galaxy express 999 en 1979, dont l’album concept des Daft Punk, Interstella 5555 (2003) reprendra l’univers avec l’appui du dessin de Leiji Matsumoto qui avait dessiné Albator et Galaxy express 999. En 1985, il achève une de ses productions marquantes donc, L’épée de Kamui (Kamui no Ken) dont le projet aura finalement duré dix ans et voit le jour chez le studio Madhouse. Par la suite, il adaptera en co-production avec les studios Tezuka, l’univers de Osamu Tezuka en signant Metropolis (2001), long-métrage d’animation exceptionnel où apparaît toute la typologie des personnages et thématiques du maître, offrant à Rintaro une reconnaissance internationale plus que méritée.

J'ai pour ma part découvert cet anim' en 1996, totalement au hasard en cherchant une bonne K7 à me mettre sous la dent un week end, et celui ci m'a plu de suite, son ambiance typiquement japonaise et son histoire ont fait que j'ai adheré très rapidement.

Résumé de l'histoire :

A l’aube de l’ère Meiji, Jirô, un jeune garçon accusé du meurtre de ces parents, s’enfuit dans les montagnes. Tenkai, un moine bouddhiste très charismatique vient alors à sa rencontre, et décide de l’initier à l’art du combat ninja. Il deviendra son protecteur. Ninja accompli, Jirô découvre que son sabre détient un précieux secret qui pourrait le conduire à un trésor inestimable et très convoité…
L’épée de Kamui est inspiré des comtes fantastiques et légendes populaires Japonais mais constitue surtout une fresque héroïque dans le Japon du 19ème siècle et, plus surprenant , à travers le Far West américain. Cet animé se présente comme un film d’aventure reposant en partie sur une chasse au trésor, tout en renfermant une dimension cruelle. Tragédie et road-movie à pied, à cheval, en train ou en bateau, ce film de sabre aborde de nombreux thèmes et emmène le spectateur dans un véritable voyage. Le jeune Jirô va d’ailleurs être confronté à des situations très diverses en rencontrant par exemple un esclave prénommé Sam, marin noir auquel Jirô vient en aide et dont il va acheter la liberté auprès du capitaine de son bateau. Ce succèdent ainsi, la découverte de secrets de famille, rencontres de civilisation entre Japonais et occidentaux, puis entre japonais et indiens d’Amérique, chose encore une fois très original dans un manga ( on peut tout de même cité Cow Boy Bepob pour ce mélange de deux cultures).


On passe aussi d’une culture où on se bat à mains nues ou par armes blanches à une civilisation blanche où les armes à feu font la loi. Les rencontres faites par Jirô peuvent être assez étonnantes et peu probables comme quand il sauve une jeune indienne d’un viol et qu’il s’avère qu’elle est en fait d’origine française... De même il rencontre un certain Mark Twain qui lui donne des informations sur Santa Catalina, l’île au trésor au large de la Californie que recherche Jirô. Chose interressante à savoir,  Mark Twain était un romancier américain qui a bien vécu dans la région où Jirô le rencontre et à l’époque où se déroule l’histoire. On note d’ailleurs que le personnage de Mark Twain possède un bateau et offre sa protection et ses services à Jirô ce qui colle lorsque l'ont se penche sur la biographie de celui ci.

La tragédie de Jirô est principalement qu'il provoque la mort de tous ceux qu’il aime à commencer par sa mère adoptive qui est assassinée au début de l’histoire par les membres du Shogun afin de provoquer sa fuite pour qu’il se lance à la recherche de son père. Cette scène d’ouverture est d’ailleurs graphiquement sublime, effet de lumiere rouge vif alterné par du noir ou l'ont peut juste s'imaginer l'action doublé par la tension des scènes d’action qui est soutenue par des séquences musicales de l'OST très rythmées signées par les compositeurs Eitetsu Hayashi et Ryudo Uzaki. On peut dire que Kamui bénéficie d’un très bon niveau technique pour ce qui est de l’animation et du graphisme, surtout lorsque l'ont sait qu'il date de 1985. Avec son scénario d'ailleurs, pas le temps de s'ennuyer tant les rebondissements sont nombreux. Bien sur cela a un peu vieilli graphiquement, mais le charme des vrais dessins est tel, que l'ont ne peut pas ne pas tomber sous le charme de ceux ci...


En esperant vous avoir donné l'envie de voir ce fabuleux anime, je vous laisse avec une petite vidéo ( désolé pour la qualité plus que médiocre, mais je n'ai vraiment rien trouvé de bien représentatif sur la toile...)


Publié dans Manga

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J
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